Des voitures autonomes : Pourquoi faire ? (Partie 1)

Le digital est aujourd’hui omniprésent dans notre vie. Il change complètement nos habitudes de consommation mais également nos modes de transport. En effet, la voiture autonome n’a jamais autant fait parler d’elle. Révolutionnaire, le concept séduit de nombreux concessionnaires automobiles qui investissement en masse dans cette technologie de demain.

Quels sont les secrets d’une telle révolution technologique ?

Tentons  d’y voir plus clair.

Ceci est une révolution…

Thierry B. est un habitué de la voiture. Consultant, il est mené à se déplacer partout en France avec sa  Renaud Mégane. A cause de la fatigue, Thierry B s’est de nombreuses fois retrouvé dans des situations dangereuses mettant parfois sa vie en danger. Avec leurs promesses de réduction de 90% des accidents de voiture, de réduction de la pollution, de fluidification du trafic routier et l’augmentation du confort des usagers, les voitures autonomes sont donc pour lui (potentiellement) une réelle révolution.

La réduction des accidents

Sur le plan sécuritaire, la conduite automatisée permet d’éviter les erreurs humaines qui sont responsables de plus de 90 % des accidents corporels. Elle permettra aussi de réduire les accidents liés à la fatigue au volant.

Cet exploit pourra être réalisé grâce :

  • attacking-autonomous-vehicle-sensors-100628091-primary.idgeAux jeux de capteurs de mouvement posés au-dessus de la roue arrière gauche pour mesurer et enregistrer tous les mouvements effectués par la voiture, même les plus petits.
  • Aux caméras installées près du rétroviseur intérieur et détectant les feux et toute la signalisation, les obstacles mobiles, comme les pétons ou les cyclistes.
  • A la présence de radars : quatre capteurs placés sur les pare-chocs, trois devant et un à l’arrière,  qui permettent de déterminer la distance entre le véhicule et les objets.
  • A l’utilisation d’algorithmes adaptés procurant ainsi une complète autonomie aux voitures. Elles parviennent ainsi à respecter le code de la route avec toutes les limitations de vitesse (préenregistrées sur des cartes de navigation), les distances de sécurité, le respect des priorités et surtout à conduire de manière économe (meilleure gestion des vitesses) tout en anticipant les risques.

Une réduction de la congestion routièreCongestion routière

Rendre fluide le trafic routier implique une communication possible entre les voitures autonomes techniquement réalisable si ces dernières utilisent La voiture autonome : vers une réduction du traffic routierles mêmes algorithmes. En effet, il deviendra possible pour une voiture lambda de prédire le comportement d’une autre voiture et en conséquence adapter son allure. Par ailleurs, pour s’inscrire dans la lignée des villes intelligentes de demain, on pourra imaginer une interconnexion entre les voitures autonomes et les routes permettant une optimisation du trafic. Par exemple, en ville, la voiture pourra être reliée au système de signalisation et ainsi savoir combien de temps le feu en approche restera au vert. Pour des économies d’énergie et pour fluidifier le trafic tout en réduisant la pollution urbaine, ce fonctionnement pourra permettre à la voiture d’éviter de trop ralentir à l’approche d’un feu si elle sait qu’il va passer au vert dans quelques secondes.

Un impact moindre sur l’environnement

Le déploiement des voitures autonomes a le potentiel de réduire d’une manière considérable la gigantesque empreinte écologique du secteur des transports. Même si nous ne tendons pas vers une réduction du nombre de trajets ou de kilomètres parcourus de par l’augmentation à l’accessibilité à la voiture des personnes invalides et âgées,  les constructeurs se sont mis d’accord de profiter de l’élan des voitures autonomes pour continuer à promouvoir les moteurs électriques.   Le mondial de l’automobile 2016, qui a dernièrement eu lieu à Paris du 1er au 16 octobre, a été l’occasion pour de nombreux constructeurs de montrer leur savoir-faire dans le domaine de la voiture autonome et à sensibiliser les automobilistes à ce nouveau mode de transport.

Outre la motorisation, en villes, c’est un changement radical qui est attendu au niveau des habitudes des usagers mais surtout au niveau du parc automobile avec la multiplication de nouveaux services urbains de transport (dont les futurs taxis autonomes avec Uber) qui réduiront le nombre de voitures en circulation et encourageront le covoiturage impliquant une forte diminution des émissions de gaz à effet de serre.

Au-delà des villes, avec les progrès continus sur l’autonomie des batteries des voitures électriques, certains spécialistes imaginent même l’abandon complet de la voiture « personnelle » au profit de taxis, de bus autonomes , de trains autonomes   ou encore de voiture de prêt qui pourront effectuer de longs trajets de manière plus aisée et surtout abordable  . En effet, l’introduction des voitures autonomes pourra fortement renforcée la position prise des voitures en libre-service telles que les Autolib de plus en plus présentes sur le parc automobile français. Le confort des usagers

Le confort des usagers

Évidemment, Thierry B. pourra compter sur sa voiture autonome pour faire tout le travail alors que lui pourra se reposer lorsqu’il aura de longs trajets à faire. Il pourra contempler le paysage, naviguer sur internet ou encore travailler sans se soucier de la route.  En outre, Les personnes trop âgées ou les personnes en situation d’handicap peuvent retrouver les joies de la voiture sans avoir à conduire. Elles peuvent ainsi se déplacer plus facilement.

usager confort
La voiture autonome : vers le confort ultime des usagers

Ainsi, bien qu’elles soient aux portes de notre quotidien, et qu’elles ne cessent de nous impressionner  techniquement, il demeure de nombreuses limites aux voitures autonomes sur lesquelles nous nous pencherons dans un second article.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *