2011, sombre bilan boursier pour le web 2.0 ; 2012, le retour à la lumière ?

L’entrée en Bourse, en 2011, d’entreprises spécialisées dans le web 2.0, telles que Pandora, Renren ou encore Groupon, n’a pas été particulièrement bénéfique pour ces mastodontes des réseaux sociaux.

2011, un bilan mitigé : des entrées en Bourse touchées par de fortes spéculations

Le graphique ci-dessus illustre les fluctuations des titres que les investisseurs ont massivement achetés lors de leur introduction en bourse en 2011.

Il s’est avéré qu’après quelques jours de cotation à la hausse,  la plupart des actions ont connu une forte baisse. Nous pouvons prendre pour exemple l’action de Pandora. Lors de son introduction, l’IPO (Initial Public Offering) de l’action était de 16$. Elle a terminé sa première journée de cotation à 17,42$ soit +8%. Le lendemain, après une introduction potentiellement réussie, l’action a fortement chuté à 13,26$ soit -23% en une seule journée.

Un constat clair se dégage : ces entreprises, symbolisant un fort levier économique, ont été victimes de la  spéculation. Si LinkedIn a réussi à tirer son épingle du jeu en restant au-dessus de sa valeur de mise sur le marché (45$) et se stabiliser autour des 60$ en ce début d’année, ce qui n’est pas le cas de l’ensemble de ses camarades.

Ces entreprises ont-elles été surévaluées lors de leur introduction et le marché boursier est-il trop spéculatif ?
La spéculation fondée sur des opérations d’achat et de vente conséquentes mène la vie dure aux titres de la bulle internet. Il faudra à l’avenir analyser les tendances boursières des prochaines structures introduites au NASDAQ afin de suivre l’évolution des investissements et voir si le marché devient plus raisonnable en 2012.

Facebook doit-il entrer en Bourse ?

 

Facebook a annoncé des résultats record et un chiffre d’affaires de plus de 1,5 milliard de dollars. L’entreprise étant présente sur les marchés secondaires a vu sa valorisation osciller entre 60 et 100 milliards de dollars.

D’après M. Zuckerberg la première raison de l’entrée en bourse de Facebook est la rémunération de façon équitable des investisseurs et des salariés. Mais la seconde raison de l’introduction en bourse de l’entreprise au printemps prochain repose sur le fait que la loi américaine impose de communiquer des informations sur l’organisation d’une entreprise au-delà de 500 actionnaires. Limite que Facebook approche rapidement.

Zynga, éditeur de jeux sur Facebook n’a pas attendu celui-ci pour sauter le pas

Zynga, l’un des éditeurs de jeux pour réseaux sociaux (Farmville, Castleville…) est entré en Bourse le 15 décembre 2011 poussé par des résultats en forte hausse (223 millions d’euros). Depuis son entrée (voir le graphique ci-dessous), la tendance de son titre est très fluctuante. Curieusement, nous n’avons pas observé le même phénomène spéculatif que les titres précédents, l’action se positionnant autour de son prix d’introduction (10$).

 

Nous n’avons pas encore le recul nécessaire pour apprécier cette tendance, mais le marché commencerait-il à évoluer en ce début d’année ? Cette orientation pourra se confirmer avec l’introduction en bourse du réseau social Facebook qui devrait se faire au printemps prochain. Nous pouvons avoir quelques craintes dans la mesure où la valorisation de Facebook estimée à 100 milliards de dollars est jugée surévaluée par certains analystes. Wait and See …

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