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Lully : l’objet connecté des nuits « sans coutures »

À cause du sommeil agité de vos enfants, vos nuits se sont raccourcies et il vous est parfois bien compliqué d’émerger le matin ? Et si l’objet connecté Lully était fait pour vous ? Après avoir grandi avec une sœur jumelle qui souffrait de terreurs nocturnes fréquentes, Andy Rink a fondé une startup qui s’attaque aux troubles du sommeil de votre enfant (et autre petits soucis nocturnes tels que le somnambulisme…) grâce à un tout nouvel objet connecté nommé Lully.

La promesse

Lully est un objet connecté avec une promesse simple : réduire considérablement la fréquence des cauchemars des enfants, vous aider à gérer les « terreurs » nocturnes et vous débarrasser de la fatigue et du stress engendrés par des nuits en dents de scie. Ca laisse rêveur non ?

C’est un trackeur de sommeil de plus ?

Lully est un procédé développé en collaboration avec l’université de Stanford (USA). L’innovation repose sur un dispositif très simple : Il est composé d’un petit vibreur que vous devrez placer sous le matelas du lit de l’enfant. Ce petit boîtier est directement connecté à une application iOS installée sur votre téléphone.

Grâce à un algorithme de prédiction permettant de déterminer les périodes où le risque de cauchemars est le plus important, les enfants sont partiellement réveillés par une simple vibration avant que l’évènement ne se produise. Leur sommeil n’est donc pas perturbé (et le vôtre non plus).

La quête de la nuit tranquille en 6 étapes

  • Je commande Lully (disponible sur internet bien sûr, c’est directement livré chez moi…merci l’e-commerce !).
  • Je place le boîtier vibrant sous le matelas du lit de mon enfant (après avoir vérifié qu’il n’y a aucun monstre caché).Je connecte le vibreur à l’application dédiée que j’ai téléchargé sur mon iPhone. Pour le moment, elle n’est disponible que sous iOS. Les deux appareils communiquent via Bluetooth.
  • Je répond à quatre questions sur le sommeil de mon enfant pour que l’appareil détecte son « type » de sommeil et s’adapte à lui. Ces quatre questions permettent à l’algorithme de déterminer quelles sont les périodes « à risque ».
  • Une fois par nuit, pendant 4 semaines, l’application me rappelle d’activer le dispositif en détectant le bon moment (…mais, la nouvelle version du produit proposera un processus d’allumage du produit entièrement automatisé).
  • Je laisse Lully faire ! Quand le capteur Lully détecte que votre enfant entre dans une phase de sommeil profond, là où les cauchemars sont les plus susceptibles d’apparaître, il vibre pendant trois minutes. Les universitaires de Stanford (vous pouvez leur faire confiance) se sont rendus compte qu’une vibration à intervalle régulier, correspondant à 10 fois celle d’un smartphone, avait pour effet d’apaiser les enfants pendant une potentielle période de cauchemar.
  • Au matin (après une nuit complète), je consulte sur l’application les habitudes de sommeil de mon enfant et ses progrès!

Quel est le prix de la liberté ?

Sous-entendu « combien je vais débourser ? » (Parce qu’au-delà d’un certain montant je préfère encore me réveiller !)

Lully était disponible en précommande pour 99$ aux USA, pour les commandes expédiées à partir du 16 juillet. Le prix public de mise en vente est relativement abordable puisqu’il est proposé à un tarif de 149$ soit 121€. Côté financement, la startup a su gagner la confiance des investisseurs, puisqu’elle est soutenue par Y Combinator et qu’elle est parvenue à lever près de $900.000.

Et ça marche ?

Lully est prévue pour être utilisé pendant quatre semaines seulement et doit permettre de réduire 80% la fréquence des cauchemars.

Une version bêta du produit a été expédiée à 150 familles de bêta-testeurs et utilisée pendant 5000 nuits. Les statistiques transmises par la startup montrent une amélioration moyenne de 70% du sommeil des enfants et une réduction de 80% des cauchemars. Les résultalts seraient donc là. La question reste la suivante : les jeunes parents, heureux mais fatigués, férus de technologie se laisseront-ils tenter ?

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